3 questions à Rodolphe et David, Le 1900 en Normandie

Quels sont les plus beaux attraits de votre région ?

Le plus beau et, bien sûr, le plus célèbre, c’est le Mont Saint Michel, à quinze minutes de la maison. Le monde entier se déplace pour le visiter. Notre situation est assez exceptionnelle car nous sommes précisément entre Rennes, Saint-Malo et le Mont Saint Michel : au beau milieu de la haute Bretagne et de ses principaux attraits.

Pourquoi avez-vous choisi de promouvoir votre activité sur Gay Provence ?

D’abord parce que nous sommes un couple gay et que nous trouvions sympa de recevoir d’autres gays. Mais nous ne recevons pas une clientèle exclusivement gay. Nous aimons les mélanges. D’ailleurs nous recevons des familles, avec leurs enfants, qui sont passées par Gay Provence, ou des clients qui ne sont pas forcément au courant. Ce qui compte pour nous c’est que chacun repart satisfait de notre accueil et peut-être avec moins de préjugés. Enfin Gay Provence est une référence internationale qui attire chez nous de nombreux étrangers et nous en sommes ravis !

Quel est le plus beau compliment que vous avez reçu ?

Notre livre d’or est assez impressionnant. Au point que je le feuillette souvent les larmes aux yeux. Avant Le 1900, je me produisais en tant que magicien. Si j’ai cessé cette activité, je fais en sorte que nos hôtes vivent leur séjour comme si c’était un spectacle. Notre slogan c’est : «ici vous êtes ailleurs». Un jour un  visiteur m’a dit : « Le 1900 est l’un de vos plus beaux tours de magie ».

Retrouvez le 1900 sur Gay Provence : https://www.gay-provence.org/fr/a-6051/le-1900.html

 

14e édition du festival Marsatac

Marsatac
La 14e édition du festival des musiques nouvelles Marsatac, fin septembre à Marseille, déborde la ville et lance une première "offensive sonique" sur Nîmes avec toujours une pincée de hip hop, un soupçon d’électro et une rasade de rock indépendant.

"La nouveauté? On est bicéphale cette année avec trois dates, les 20, 21 et 22 septembre à la Paloma", une salle de Nîmes, "et trois dates à Marseille (au Dock des Suds, ndlr), plus un grand concert gratuit de clôture au Parc Longchamp" le 30 septembre, lance Dro Kilndjian, directeur artistique, ravi que ce festival automnal prenne "une dimension régionale".

"On était en contact avec les gens de la Paloma -nouvelle scène nîmoise entièrement dédiée aux musiques actuelles- et c’était une opportunité de s’étendre. Ca nous a donné de nouvelles envies", explique-t-il, ajoutant: "et puis, le nomadisme est dans l’ADN de Marsatac. (…) On a fait six lieux différents dans Marseille en 14 ans d’existence". Avec un brin d’ironie, car cette itinérance a parfois fait polémique entre la ville et les organisateurs.
En se dédoublant cette année, Marsatac invite deux fois plus d’artistes: toujours une quarantaine dans la cité phocéenne, plus une trentaine de concerts dans la "Rome française". "Ca a débridé la programmation, on est plus libre pour montrer des groupes", souligne le programmateur.

Parmi les grosses locos, MF Doom, le mythique artiste américain hip hop installé à Londres, producteur et compagnon de route occasionnel de ; les groupes Wu-Tang Clan, ou encore Danger Mouse. "On voulait le faire venir depuis assez longtemps", s’enthousiasme Dro Kilndjian. Autre monument, De La Soul, déjà venu en 2008, avec "First Serve", un album concept sorti en avril et qui met en scène une histoire de potes déchirés par le succès.

Au programme également, Breakbot, Orelsan et l’américain James Murphy, en DJ set pour faire oublier la dissolution de sa formation électro-rock LCD Sound System. Parmi les pépites, Dro Kilndjian donne ses faveurs au DJ et producteur catalan John Talabot, dont le premier album "Fin" (sorti en février) est "un disque de +dance+ intelligente dans le registre house". A découvrir le jeudi 20 à la Paloma de Nîmes, toute neuve.

+ infos : www.marsatac.com