Interview Galia : elle vient du Sud !

Elle vient du Sud !

Galia, la Marseillaise qui a conquis Saint-Tropez.

Galia, la Marseillaise qui a conquis Saint-Tropez

Galia est une fidèle du Midi. La diva des nuits gay parisiennes élit domicile à Saint-Tropez tous les étés. Ce qu’ils ne savent peut-être pas en revanche, c’est qu’elle est une Marseillaise pur jus, qui a vu le jour dans le pittoresque quartier du Panier…

Tu es née à Marseille. Comment était la ville dans ton enfance et ton adolescence ?

Marseille grouillait véritablement de monde. Le cours Belsunce paraît aujourd’hui bien calme au regard des échoppes et cafés qui s’y succédaient à l’époque. On avait même du mal à marcher sur les trottoirs encombrés par les étals de coquillages. Bien sûr, il subsiste une couleur et un esprit local, mais la ville, comme beaucoup de villes françaises, s’est bien aseptisée.

On dit le Sud de la France homophobe…

Le Sud n’est pas plus homophobe que ça. Ce qui inquiète les gens, ce sont plutôt les communautés, les clans. Ce qui explique, assez paradoxalement il est vrai, que la communauté gay par exemple, ait été plus soudée et plus active par le passé. Aujourd’hui, les choses se sont banalisées. Mais je crois que c’était une nécessité à l’époque. Certains lieux, comme les rochers du Mont Rose ou le club «Le Cancan», ont vu passer bien des générations de gays. Le «milieu» gay existe depuis très longtemps, même si sa visibilité a bien entendu évolué. Marseille n’est pas une destination gay à proprement parler, mais elle a de quoi satisfaire les gay qui y séjournent. Sa situation géographique, ses plages et son centre-ville offrent de multiples possibilités.

Les étés de Saint-Tropez, où tu passes tes vacances, sont-ils toujours aussi people ?

Oui, la foule des jet-seteurs est fidèle au rendez-vous tropézien. La ville bat au rythme des populations qui la sillonnent pendant les vacances. Pour croiser les vrais tropéziens, il faut se lever très tôt et se balader avant 10 heures du matin. Ensuite, ce sont les flots incessants de touristes qui se succèdent jusqu’en soirée. Là, les clubbers montrent le bout de leur nez au terrasses des bars et des restaurants, à l’affût de LA soirée à ne pas manquer.

Où peut-on les croiser ?

Pour ne pas les manquer et même tenter de croiser un VIP en vacances, il sera de bon ton d’aller boire un verre au Locozen, ou de passer se trémousser sur le dance floor des Caves du Roy. Il y a des soirées plus privées… mais là, il faut montrer patte blanche. Où être amie avec moi !

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